Face à la crise de confiance envers les labels industriels et à la montée des circuits courts, les Systèmes de Garanties Participatives (SGP) émergent comme une solution crédible, éthique et adaptée aux réalités locales. Mis en œuvre dans plus de 70 pays, ces dispositifs de certification alternatifs reposent sur la participation active des producteurs, consommateurs et acteurs de terrain.
À la différence des certifications biologiques classiques souvent coûteuses et administrativement lourdes, les SGP privilégient la transparence, la solidarité et l’amélioration continue. Ils séduisent particulièrement les petits agriculteurs, les AMAP, les marchés paysans ou encore les projets d’économie sociale et solidaire.
Dans cet article, nous vous proposons de découvrir en profondeur les Systèmes de Garanties Participatives : leur fonctionnement, leurs avantages, leurs limites, mais aussi leur rôle potentiel dans la transition vers une économie plus durable et plus résiliente.
I. Qu’est-ce qu’un Système de Garantie Participative (SGP) ?
Un Système de Garantie Participative (SGP) est une méthode de certification alternative fondée sur la participation active des parties prenantes locales (producteurs, consommateurs, associations). Contrairement aux certifications tierces payantes, les SGP reposent sur la confiance, la transparence et l’évaluation par les pairs. Ils sont largement utilisés dans l’agriculture biologique, la construction durable ou les projets de transition écologique, et permettent de valoriser des pratiques responsables à moindre coût.
L’objectif ? Garantir des pratiques conformes à un cahier des charges (souvent bio, agroécologique ou équitable) tout en renforçant le lien social, le partage de savoir-faire et la gouvernance locale.
Une certification de proximité, née du terrain
Les premiers SGP ont émergé dès les années 1970, notamment avec le label français Nature & Progrès, mais le terme s’est internationalisé à partir de 2004 sous l’impulsion de l’IFOAM, la fédération mondiale de l’agriculture biologique. Depuis, ces systèmes se développent rapidement en Amérique latine, en Afrique, en Asie et même en Europe, en réponse à la demande croissante de transparence et de souveraineté alimentaire.
Certification participative vs certification tierce partie
Critères | SGP (Participative) | Certification tierce partie |
---|---|---|
Coût | Faible voire nul | Élevé |
Acteurs du contrôle | Pairs, consommateurs, bénévoles | Auditeurs professionnels |
Transparence | Forte (dossiers publics, visites ouvertes) | Moyenne (rapports internes) |
Finalité | Développement local, lien social | Conformité aux normes internationales |
Reconnaissance légale | Variable selon les pays | Officielle et standardisée |
Le SGP est une solution adaptée aux petites structures qui souhaitent valoriser leurs engagements environnementaux et sociaux sans dépendre d’un organisme extérieur coûteux. Il constitue également un outil pédagogique puissant pour faire évoluer les pratiques tout en tissant une communauté autour de valeurs partagées.
II. Comment fonctionne un Système de Garantie Participative ?
Le fonctionnement d’un Système de Garantie Participative (SGP) repose sur un processus simple, structuré, mais profondément collaboratif. Loin d’un audit vertical et normatif, le SGP crée un cadre d’évaluation partagée qui combine rigueur, pédagogie et proximité.

Un cycle de garantie en 5 étapes clés
- Adhésion à une charte commune Chaque producteur ou acteur volontaire s’engage à respecter un référentiel local ou international (comme celui de l’IFOAM), définissant les pratiques attendues en matière d’agriculture biologique, d’éthique ou de durabilité.
- Auto-évaluation Le producteur remplit un questionnaire d’auto-diagnostic, identifiant ses pratiques, ses points forts et les axes d’amélioration. Cette étape favorise l’introspection et la responsabilisation.
- Visite de terrain en pair-à-pair Une ou plusieurs personnes (producteurs, consommateurs, bénévoles formés) effectuent une visite croisée de l’exploitation. Cette visite est à la fois un moment d’échange de savoir-faire, de vérification et de dialogue.
- Comité de garantie participatif Les résultats de la visite sont partagés lors d’une réunion ouverte, où un comité composé d’acteurs locaux décide de :
- Valider la certification
- Demander des ajustements
- Refuser temporairement (cas rare)
- Renouvellement et suivi annuel Le SGP n’est pas un label figé : chaque année, le producteur repasse par ce processus, favorisant une amélioration continue des pratiques.
Un outil d’intelligence collective et de résilience locale
Ce modèle favorise :
- La transparence, grâce à des documents publics et des visites collectives
- La montée en compétence, par l’échange entre pairs
- Le renforcement des liens locaux, en impliquant producteurs, consommateurs et structures associatives
- Une gouvernance partagée, incarnée par les comités de garantie
Ce fonctionnement rend le SGP particulièrement adapté aux AMAP, coopératives agricoles, tiers-lieux ruraux, et réseaux de transition, où la confiance mutuelle et la connaissance du territoire sont des leviers de transformation.

III. Les avantages des Systèmes de Garanties Participatives
Les Systèmes de Garanties Participatives (SGP) ne se contentent pas d’être une alternative low-cost à la certification traditionnelle. Ils proposent une approche plus humaine, plus accessible et plus transformative, qui répond aux enjeux actuels de la transition écologique et sociale.
1. Une certification économique et accessible
Contrairement aux audits payants des organismes tiers, les SGP reposent sur l’engagement volontaire des membres du réseau. Cela permet de :
- Réduire drastiquement les coûts de certification
- Éviter l’exclusion des petits producteurs, qui n’ont ni les moyens ni les volumes pour rentrer dans les systèmes classiques
- Maintenir des prix justes pour les consommateurs sans rogner la marge du producteur
📍 En Inde, le programme PGS-India a permis à des milliers de petits paysans de certifier leur production sans frais, favorisant leur accès aux marchés locaux.
2. Un renforcement du lien social et de la gouvernance locale
Le SGP transforme le contrôle en moment de rencontre, d’écoute et d’apprentissage. Il nourrit la confiance entre acteurs, et tisse des communautés de pratiques autour de valeurs partagées :
- Co-construction des référentiels
- Organisation de visites croisées
- Comités de décisions ouverts
Ce modèle favorise une démocratie alimentaire, en donnant voix aux citoyens dans la validation des produits qu’ils consomment.
3. Un levier d’amélioration continue des pratiques
Chaque producteur, en s’autoévaluant et en recevant un retour de ses pairs, entre dans une logique de progrès constant. Le SGP valorise l’apprentissage plutôt que la sanction.
- Plans d’action personnalisés
- Partage d’outils, de techniques agroécologiques
- Création de groupes d’entraide (semences, compost, rotation…)
4. Un outil aligné avec les objectifs de développement durable (ODD)
Les SGP contribuent directement à plusieurs ODD :
- ODD 2 : agriculture durable
- ODD 12 : consommation responsable
- ODD 16 : gouvernance inclusive Ils favorisent également la résilience locale et la souveraineté alimentaire, notamment dans les zones rurales isolées ou les pays du Sud.
En bref, les Systèmes de Garanties Participatives ne sont pas qu’un outil de certification : ce sont des catalyseurs de transformation sociale, environnementale et économique, adaptés aux défis de demain.
IV. Les limites et défis des Systèmes de Garanties Participatives
Si les Systèmes de Garanties Participatives (SGP) offrent de nombreux avantages, ils ne sont pas exempts de défis. Leur succès repose en grande partie sur la qualité de l’engagement local, la transparence des processus, et leur reconnaissance par les autorités et les marchés.
1. Une reconnaissance juridique encore limitée
Dans la plupart des pays, les SGP ne bénéficient pas d’un statut légal équivalent aux certifications officielles. Cela peut freiner :
- L’accès à certains marchés réglementés (comme l’Union européenne pour les produits bio exportés)
- Le référencement dans les marchés publics (cantines scolaires, collectivités)
- La confiance des distributeurs ou des consommateurs peu informés
Exemple : en Europe, malgré leur efficacité sur les circuits courts, les SGP ne sont pas reconnus dans le cadre du label bio officiel européen, limitant leur portée commerciale.
2. Des référentiels parfois hétérogènes
Chaque SGP est adapté à son territoire, mais cela peut engendrer :
- Une grande diversité de cahiers des charges, rendant difficile toute harmonisation
- Une lisibilité réduite pour les consommateurs lorsqu’il y a trop de labels locaux non harmonisés
- Des risques de perte de crédibilité en l’absence de standards communs
3. Une exigence forte de participation et de gouvernance
Le cœur du modèle repose sur la mobilisation active des parties prenantes :
- Producteurs prêts à recevoir et effectuer des visites
- Consommateurs ou bénévoles disponibles pour s’impliquer
- Facilitateurs compétents pour animer les comités
Sans cela, le système peut s’essouffler ou devenir une simple formalité administrative, perdant toute sa valeur ajoutée.
4. Une difficulté à changer d’échelle
Les SGP sont très efficaces à petite échelle (moins de 200 producteurs), mais rencontrent des obstacles lorsqu’ils cherchent à se développer :
- Complexité de coordination
- Charge de gestion croissante
- Besoin de numérisation des processus
- Risque de dilution de la dimension humaine et participative
Des solutions existent (plateformes numériques, mutualisation des tâches), mais elles nécessitent un investissement en temps et en outils adaptés.
V. Tendances et innovations autour des Systèmes de Garanties Participatives
Les Systèmes de Garanties Participatives (SGP) évoluent rapidement pour répondre aux enjeux contemporains : digitalisation, traçabilité, transition écologique, montée des exigences sociétales. De nombreuses innovations voient le jour, permettant à ces modèles de gagner en efficacité, en crédibilité et en rayonnement.
1. Digitalisation des processus
Pour répondre aux défis de la coordination et du suivi, plusieurs réseaux ont entamé une transformation numérique de leurs SGP :
- Applications mobiles pour remplir les auto-évaluations ou documenter les visites
- Bases de données partagées pour centraliser les engagements et les plans de progrès
- Tableaux de bord de suivi pour les facilitateurs locaux
- Systèmes d’alerte ou de rappel pour le renouvellement annuel
Exemple : PGS-India intègre une plateforme numérique publique avec QR code pour chaque producteur, permettant une traçabilité directe des engagements auprès des consommateurs.
2. Blockchain et transparence des données
Des expérimentations sont en cours, notamment en Amérique latine et en Afrique, pour utiliser la blockchain dans le cadre des SGP. Objectifs :
- Renforcer la traçabilité et la transparence
- Empêcher les fraudes (faux audits, labels de complaisance)
- Faciliter la preuve d’impact dans les dispositifs de rémunération environnementale
Le projet IDMA au Pérou a développé un prototype combinant smartphone, blockchain et base de données locale pour sécuriser les engagements agroécologiques.
3. Extension à d’autres secteurs que l’agriculture
Le modèle SGP inspire aujourd’hui d’autres secteurs en quête de certification citoyenne ou communautaire :
- Éco-construction (évaluation participative des bâtiments durables)
- Économie circulaire (traçabilité des matériaux réemployés)
- Finance solidaire (garanties éthiques sur les projets financés)
- Culture / communs (reconnaissance de pratiques collectives soutenables)
Exemple en France : plusieurs tiers-lieux ruraux s’organisent pour co-créer des grilles d’auto-évaluation participative autour de leur utilité sociale et écologique.
4. Synergies avec les politiques publiques et les ODD
De plus en plus de collectivités territoriales s’intéressent aux SGP pour structurer des politiques locales :
- Soutien aux circuits courts dans les cantines
- Appels à projets fléchés SGP
- Intégration dans les démarches alimentaires territoriales (PAT)
En Amérique latine, plusieurs villes comme Belo Horizonte ou Lima ont intégré les SGP dans les conditions d’achat public pour les produits issus de l’agriculture paysanne.
Ces innovations montrent que les SGP ne sont pas figés dans un modèle artisanal : au contraire, ils s’adaptent, se modernisent et se diversifient pour devenir des instruments puissants de transformation systémique, à condition de préserver leur essence participative.
VI. La place des Systèmes de Garanties Participatives dans la transition durable
Les Systèmes de Garanties Participatives (SGP) ne sont pas seulement une réponse aux limites des certifications industrielles : ils s’inscrivent pleinement dans les dynamiques de transition écologique, économique et démocratique. Leur potentiel dépasse largement le seul cadre agricole.

1. Un levier pour la souveraineté alimentaire et la relocalisation
En favorisant les circuits courts, la gouvernance locale et la transparence, les SGP renforcent l’autonomie des territoires. Ils permettent aux producteurs de retrouver du pouvoir sur leurs pratiques et aux consommateurs de redevenir acteurs de leurs choix alimentaires.
- Moins de dépendance aux marchés mondialisés
- Mise en valeur des savoir-faire locaux
- Dynamisation des écosystèmes alimentaires de proximité
2. Un outil concret d’activation des Objectifs de Développement Durable (ODD)
Les SGP activent simultanément plusieurs ODD, notamment :
- ODD 2 – Lutte contre la faim et promotion de l’agriculture durable
- ODD 12 – Consommation et production responsables
- ODD 16 – Renforcement des institutions inclusives et participatives
- ODD 13 et 15 – Résilience climatique, biodiversité, gestion durable des terres
En cela, ils sont des vecteurs d’impact mesurable et alignés avec les agendas publics.
3. Une réponse adaptée à l’économie du vivant et aux communs
Dans une économie fondée sur la coopération, la confiance et les ressources partagées, les SGP incarnent une alternative cohérente aux modèles extractifs.
- Gouvernance horizontale
- Partage des connaissances
- Mutualisation des responsabilités et des bénéfices
Cette logique rejoint les mouvements en faveur des communs (eau, semences, savoirs, territoires) et des écosystèmes régénératifs.
4. Un signal fort en faveur d’un changement d’échelle
Si les SGP restent majoritairement utilisés à petite échelle, leur généralisation pourrait transformer en profondeur nos modèles de production et de consommation. Pour cela, ils doivent :
- Être reconnus dans les politiques publiques comme outils de certification légitimes
- S’appuyer sur des outils numériques open source pour se structurer sans se dénaturer
- Trouver des alliances stratégiques (collectivités, tiers-lieux, coopératives, bailleurs de fonds) pour essaimer sans perdre leur âme
En résumé, les Systèmes de Garanties Participatives ne sont pas un gadget de transition, mais un prototype d’avenir. Ils démontrent qu’il est possible de concilier exigence, proximité, justice sociale et écologie. Une piste sérieuse pour bâtir des modèles économiques plus justes, plus sobres et plus collectifs.
VII. Exemple concret : un Système de Garantie Participative au service des démarches Bâtiment Durable & Quartier Durable
Les Systèmes de Garantie Participative (SGP) ne se limitent pas au secteur agricole. En France, ils trouvent une application innovante dans les démarches Bâtiment Durable et Quartier Durable, offrant une alternative collaborative aux certifications traditionnelles.
La famille des Démarches Bâtiment Durable (BDM, BDO, BDF…) et Quartier Durable (QDM, QDO, QDF…) représente aujourd’hui le premier cas d’application d’un Système de Garantie Participative (SGP) hors secteur agricole en France : comités interprofessionnels ouverts au public, référentiels co-construits et amélioration continue formalisent, depuis plus de quinze ans, un modèle de certification par les pairs adapté à la construction et à l’aménagement. Cette section décrit la mécanique, les parties prenantes et les résultats concrets obtenus, afin d’illustrer comment le principe du SGP nourrit la transition bas-carbone du bâtiment et de la ville.
Une approche participative pour la construction durable
Les démarches telles que Bâtiments Durables Méditerranéens (BDM), Bâtiments Durables Franciliens (BDF) ou Quartiers Durables Méditerranéens (QDM) s’appuient sur les principes des SGP pour évaluer et améliorer les projets de construction et d’aménagement.

Elles reposent sur :
- Un référentiel co-construit : adapté aux spécificités régionales, il couvre des thématiques variées telles que l’énergie, les matériaux, le confort ou la gestion de l’eau.
- Une auto-évaluation accompagnée : les porteurs de projets sont guidés par des accompagnateurs agréés pour analyser et améliorer leurs pratiques.
- Des commissions interprofessionnelles ouvertes : à différentes étapes du projet (conception, réalisation, usage), elles réunissent divers acteurs (architectes, ingénieurs, usagers, collectivités) pour évaluer collectivement les projets.
- Une reconnaissance évolutive : les projets peuvent obtenir des niveaux de reconnaissance (bronze, argent, or) en fonction de leur engagement et de leurs performances.
Un impact tangible sur les territoires

Ces démarches participatives ont permis :
- Une montée en compétence des professionnels : grâce aux échanges et aux retours d’expérience, les acteurs du bâtiment améliorent continuellement leurs pratiques.
- Une meilleure appropriation des enjeux durables : les projets intègrent plus efficacement les dimensions environnementales, sociales et économiques.
- Une dynamisation des territoires : en impliquant les collectivités et les citoyens, ces démarches renforcent le lien social et la cohésion locale.
Une reconnaissance institutionnelle croissante
Le succès de ces démarches a conduit à leur reconnaissance par les institutions publiques. Des régions comme la Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Île-de-France ou la Bretagne soutiennent activement ces initiatives, les intégrant dans leurs politiques de développement durable.
En résumé, l’application des Systèmes de Garantie Participative dans le secteur du bâtiment et de l’aménagement urbain démontre leur adaptabilité et leur efficacité. En plaçant la collaboration et la transparence au cœur des projets, ils offrent une voie prometteuse vers des territoires plus durables et résilients.
Les Systèmes de Garantie Participative, catalyseurs de transitions durables
À l’heure où les défis écologiques, sociaux et économiques exigent des réponses systémiques, les Systèmes de Garantie Participative (SGP) s’imposent comme des leviers puissants pour transformer nos modes de production, de consommation et de gouvernance. En plaçant la confiance, la transparence et l’implication citoyenne au cœur des processus de certification, les SGP favorisent l’émergence de communautés résilientes et engagées.
Qu’il s’agisse de l’agriculture biologique, de la construction durable ou de l’aménagement des territoires, les SGP démontrent leur capacité à s’adapter aux contextes locaux tout en garantissant des standards élevés de qualité et de durabilité. Ils incarnent une alternative crédible aux certifications traditionnelles, souvent perçues comme coûteuses et déconnectées des réalités de terrain.
Accélérer la mise en œuvre des SGP grâce au numérique
Consciente du potentiel des SGP, des acteurs du numérique comme Kosmio s’engagent activement dans leur développement en proposant des solutions numériques open source dédiées. L’objectif de Kosmio en particulier est de faciliter et d’accélérer la mise en place de SGP en offrant des outils adaptés aux besoins des acteurs de terrain.
Parmi les initiatives elle déploie
- des plateformes de gestion multi-acteurs : permettant une coordination efficace entre producteurs, consommateurs et organismes de certification.
- et des outils de traçabilité et de reporting : assurant une transparence totale des processus et des résultats.
En collaborant étroitement avec les réseaux locaux et les institutions, Kosmio aspire à démocratiser l’accès aux SGP et à soutenir les initiatives de transition écologique et sociale.